Ce roman se lit d'une traite tellement on est fasciné par le parcours de cette jeune fille de 16 ans qu'on enferme contre sa volonté dans un couvent car elle a eu le malheur d'être née d'un amour adultère. Diderot ne nous épargne rien : les sévices physiques, le désir sexuel entre femmes contraintes à rester dans un couvent alors qu'elles rêvent de mariage et d'enfants, les humiliations diverses... Il fallait donc respecter l'humour décalé, la langue du XVIIIème, l'érotisme proche d'une certaine "Justine" de Sade pour faire vivre à notre religieuse les situations profondément théâtrales de ce roman chargé de perversion et d'intolérance
Création 2011 compagnie Théâtrotexte au
Théâtre de Saint-Maur