Revue de presse
Chaque scène délivre une connaissance réelle des problèmes du grand siècle et une pertinence dramatique plaisante. Le plus joli morceau est sans doute le dialogue entre Vauban et Louis XIV, où, avec le vocabulaire poliorcétique (relatif à l'art d'assiéger les villes), Vauban enseigne à son roi, l'art de conquérir les belles…
Blog de Danielle Dumas
http://scenes-en-re.blogspirit.com/archive/2007/12/18/pour-vauban.html
Les comédiens, René Camoin en tête, ressuscitent toute l'âpreté, l'intelligence des discussions qui raisonnent , au-delà de la brillance du langage, d'accents politique d'une inévitable modernité. Nos gouverneurs devraient voir ce « Vauban, la tour défend le roi » et écouter, pour une fois, les conseils d'un honnête homme, vœu pieu, on s'en doute.
Jean-Louis Châle, La Marseillaise, juillet 07
Chapeau bas messieurs ! Voilà un excellent spectacle, de la belle ouvrage ! (…) C'est l'histoire qui se joue sous nos yeux, entre des personnages d'une profonde humanité qui s'estimaient mais ne se ménageaient guère. (…) Et quels comédiens ! (…) Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître !
Geneviève Dewulf, Dauphiné Vaucluse, Juillet 07
Vauban investit la scène de La Couarde
Génial batisseur de citadelles, Vauban est
aussi tellement plus que cela ! Au theatre de faire revivre devant nos yeux ces
duels verbaux, lourds de consequences, qui opposaient Vauban a Louvois, le
dernier grand ministre de Louis XIV. Ce spectacle nous plonge au cœur des
preoccupations de Vauban, qu'elles soient d'ordre humanitaire, philosophique, social
ou encore strategique. II s'entretient avec Louvois, il dialogue, argumente,
discute, dispute. Le tout est servi par des comediens exceptionnels, autour de
Rene Camoin, ex-sociétaire de la Comedie Française, qui joue le rôle titre. La
pièce est tout a la fois ludique et instructive pour un reel instant de
bonheur.
V.V. Le Phare de Ré / www.lamaline.net
Superbe représentation ! Le fond de scène était le château. Les quelques accessoires étaient... comment dire, en même temps "présents" sur la scène que formait le perron, mais en même temps "invisibles", tellement la mise en scène, fine, et le jeu des acteurs servaient la dimension de Vauban.
Et je vous passe les détails sur les agréments fournis par les lumières sur le château, par la musique ... et par les habits, exceptionnels d'allure, d'élégance et de finesse que portaient les quatre acteurs.
Isabelle Richard, Maire Adjoint, Blog de la ville d'Asnières-sur-Seine, septembre 07
http://www.blogasnieres.fr/blog_detail.php?id=618&PHPSESSID=589c13644abc7aed4559eca9b3db0dcc
Un décor épuré, des murs noirs, contrastent avec de flamboyants costumes de scène, comme pour mettre en valeur le texte et les comédiens. Et l'alchimie prend. Pendant l'heure et demie que dure la pièce, on reste suspendu à leurs lèvres. Est-ce l'intelligence du propos, le choix d'un dialogue qui force l'attention ou bien la pédagogie du discours ? Les comédiens habitent leurs personnages. Incarné par René Camoin, Vauban a ce côté enfiévré mais si humain des hommes de conviction. Alain Lawrence, pour sa part, est l'un des meilleurs et plus fidèles interprètes de Louis XIV, dans la lignée de Jacques Toja ou Didier Sandre.
Bruno Calvès, Historiens et Géographes n° 400, novembre 07